Nos conseils

Période d’accouplement :

• Nous choisissons méticuleusement le mariage de nos chiens en fonction des résultats d’examen, de leurs caractéristiques physiques, de leur tempérament, de leur couleur et de leur généalogie.  
• Nous utilisons à l’occasion un détecteur d’ovulation Draminski pour déterminer les dates optimales d’accouplement.

Deux semaines avant l’accouchement :

• La mère vient s’établir à la maternité qui est située dans notre maison. C’est une pièce facilement nettoyable, confortable, calme et surveillée par des caméras afin de veiller à son bien-être. Nous nous assurons qu’elle soit à une température et un taux d’humidité optimal pour la mise-bas. De la musique douce d’ambiance est mise afin d’apaiser la chienne.
• Pendant cette période de deux semaines la chienne s’approprie les lieux afin d’y être complétement à l’aise et ce surtout pour le jour de l’accouchement.
• Dans la dernière semaine de gestation, nous effectuons un suivi de température de la chienne et surveillons différents signes annonciateurs de la mise-bas.
• Notre maternité est équipée de nombreux produits, matériaux et appareils nécessaires à la mise-bas et aux bons soins des chiots et de la mère.

Semaine 1 : Début de la période néonatale

• Plusieurs éléments sont à surveiller au début de cette période.
• Pour la mère, nous devons nous assurer de la montée laiteuse et que le lait soit de qualité et en quantité suffisante pour abreuver les chiots. Nous devons prendre quotidiennement sa température et surveiller ses pertes vulvaires. Tout signes de fièvre (sauf durant la montée laiteuse) ou d’infection doit être pris au sérieux. Nous devons nous assurer que la chienne s’alimente bien.
• La mère doit s’occuper des chiots de façon très soutenue jusqu’à 3 semaines de vie. C’est elle qui doit stimuler le périnée des chiots par léchage afin d’activer le réflexe d’élimination des selles et des urines. Si la mère ne stimule pas assez les chiots, nous devons l’aider à faire cette tâche.
• Pour les chiots, nous devons vérifier la prise de poids quotidienne, leur nombre de boire, leur bonne capacité de succion et leur vivacité. Nous devons nous assurer du maintien de leur température corporelle car à cet âge, les chiots sont incapables d’autorégulariser leur température et ils sont très sensibles au froid. Une baisse de quelques degrés provoque un ralentissement de leurs mouvements et ils deviennent incapable de téter et de digérer. Nous devons aussi vérifier leurs états physiques, la bonne cicatrisation de leurs nombrils. En cas de besoin, nous devons être là pour prendre en charge les chiots, par exemple s’ils ne boivent pas correctement.
• Les chiots ont une capacité de mouvement très restreints. Ils peuvent seulement ramper doucement vers l’avant et ne sont pas capable de se soutenir.
• Durant les premiers jours, le cerveau des chiots subit des grands changements. Ces changements sont peu perceptibles pour nous car ils passent la grande majorité de leur journée à dormir et boire le lait de leur mère. Toutefois, ils grandissent très rapidement. En moyenne ils doublent leur poids en seulement 10 jours.
• Du 3^ième au 16^ième jours de vie, nous effectuons un programme de stimulations neurologique précoce (programme : Early Neurological Stimulation ENS). Il consiste à effectuer à chaque chiot 5 exercices quotidienne de bio sensibilité permettant d’améliorer la performance cardiovasculaire, d’améliorer la fonction des glandes surrénales, la tolérance aux stress et la résistance aux maladies. Des explications plus complètes sur ce programme sont présentées dans la zone Membres de notre site internet. Ces exercices s’ajoutent au temps de caresses et de manipulations quotidiennes des chiots.

Semaine 3 : Début de la période critique de socialisation et initiations aux nouvelles expériences

• Les chiots marchent sur leurs pattes mais sont très maladroits.
• Les chiots sont de plus en plus à l’écoutent des sons environnants. Puisqu’ils réagissent aux bruits soudains, il est possible de faire un petit test d’audition en tapant des mains près d’eux. Ce bruit saisissant les fera sursauter.
• Nous débutons la période critique de socialisation qui est très important pour toute leurs vies. Et oui ! dès ce jeune âge, les chiots doivent être initié à des nouvelles expériences, des jouets et des sons. Ils doivent être manipulés par plusieurs personnes et nous devons solliciter le jeu. Ils vont davantage découvrir leur environnement et développer des aptitudes sociales. Les interactions dans la fratrie vont s’accentuer et ils vont même faire des petits jeux de lutte. Lors des moments de jeux, les chiots vont pratiquer plusieurs interactions et postures physiques. La réponse à ses postures entre eux vont leurs montrer leur signification. 
• Les chiots vont maintenant faire leurs besoins par eux même, la mère n’a plus besoin de les lécher pour stimuler leur réflexe d’élimination des selles et urines. Ils vont commencer à rechercher des endroits pour faire leurs besoins hors du lieu de couchage.
• Les chiots commencent à avoir de l’intérêt pour la nourriture solide, nous débutons toutefois la transition graduelle vers la nourriture solide à 4 semaines à moins d’une grosse portée, d’un manque de lait ou d’un faible poids de la mère.
• Si la température est adéquate, les chiots font leurs premières sorties à l’extérieur.

Semaine 5 : Période de peur légère

• Durant cette petite période de peur légère nous devons nous assurer que les nouvelles expositions soient effectuées le plus positivement possibles.
• Les nouvelles choses qui seront présentés, le seront très passivement. Les chiots prennent eux-mêmes la décision s’ils souhaitent davantage l’explorer ou pas. Nous lui présentons très doucement des nouveaux enrichissements, certains vont venir rapidement les découvrir mais d’autres restent plus en retrait et observent de loin. De cette façon, nous diminuons autant que possible le risque que le chiot développe une empreinte de peur qui peut rester par la suite.

Semaine 7 : Dernières semaines et évaluations des chiots

• Pour les chiots qui seront adoptés, il reste encore une semaine et plus a vivres à l’élevage avant de partir pour des nouvelles aventures. Cette semaine sera bien remplis.
• Il est essentiel que les chiots restent avec leur fratrie et leur mère jusqu’à la huitième semaine pour leurs bon développement mental et psychologique. Les chiots qui sont séparés trop tôt ont plus de risque de développer de l’anxiété, à être nerveux, à japper, à mordre, à être plus difficile à éduquer. De plus, ils peuvent démontrer de l’agressivité faces aux autres chiens.
• Nous effectuons une évaluation du tempérament pour chaque chiot. Cette évaluation est réalisée en exécutant plusieurs exercices individuels et en groupe. Plusieurs choses peuvent être observés telles que la confiance en soi et aux autres, la tolérance à la manipulation, le niveau d’énergie, l’attrait vers les sons et les nouvelles choses, la motivation, les aptitudes aux travails, etc. Ensuite, nous rédigeons une description pour chacun d’eux afin de communiquer à nos clients leurs forces et leurs faiblesses.

De 9 semaine à 4 mois

Période de socialisation (suite)

• Il est important de continuer la socialisation des chiots en leurs faisant vivre pleins d’expérience positive. Assurez-vous que votre chiot soit correctement vacciné avant de l’exposer à des lieux publics ou endroits à risque de contracter des maladies infectieuses.
• Éviter les lieux trop bruyants au début. Vous devez augmenter progressivement les stimulis afin de garder l’expérience agréable. Par exemple, commencer par le faire marcher dans une rue paisible avant de l’emmener dans une rue achalandée.
• Vous devez le sortir dans différents milieux et lui faire rencontrer une variété d’animaux et de personnes telles que des bébés, des enfants, des hommes, des femmes, des personnes âgées. Votre chiot doit vivre pleins de situations et entendre des nouveaux sons, toucher à de nouvelles textures et être soumis à plusieurs types d’environnements.
• Plusieurs chiots ont tendance à mordiller à cet âge car le mordillement est un comportement normal et fait partis de son développement. Vous devez apprendre aux chiots à contrôler ses mouvements et ses émotions en effectuant divers jeux avec lui, l’encourager dans les bons comportements et en imposant des temps de repos et des moments d’arrêts.
• Vous pouvez commencer à faire de toutes petites séances d’entrainement en utilisant des méthodes non-punitives pour les commandes de base (assis, reste, viens par exemple). Au début, la séance doit être de très courtes durées soit environ 5 minutes car la capacité de concentration et les limites physiques sont limitées comparativement à un chien adulte. Augmenter graduellement la durée des séances jusqu’à 20 minutes au fil des semaines. Vous pouvez répéter les séances 3-4 fois par jour.
• Jusqu’à 6 mois nous conseillons de continuer à nourrir votre chiot 3 fois par jour soit le matin, le midi et le soir.

La puberté (l’adolescence) :

• La puberté peut être une période plus difficile pour les propriétaires de chiens.
• Plusieurs changements dans les comportements des chiens peuvent être perçus. Entre autres, les chiens peuvent davantage démontrer de la désobéissance, de l’agressivité, de l’agitation dû à une énergie excessive, des tentatives de fugue, des comportements de chevauchement et anti-sociaux avec ses congénères, etc.
• Malgré les changements de comportements vous devez maintenir vos entraînements et garder à l’esprit que cette période est passagère.
• Cette période peut durer quelques mois à un an. Toutefois, chez plusieurs chiens ces changements de comportements sont très peu présents. Chaque chien vit son adolescence de façon différente.
• Une deuxième période de peur peu arriver durant cette période, de façon moins prononcée que la première. Elle se traduit par de l’hésitation lors des nouvelles situations ou même parmi celles familières. Vous devez donc agir avec patience et rester aimable avec votre chien.

L’âge gériatrique :

• Chaque chien vit sa vieillesse différemment. Certains perdent leurs facultés plus rapidement que d’autres. Au fil des années vous verrez des changements. Leurs ouïes, leurs vue, leurs activités métaboliques et leur motricité vont baisser.
• Vous devez ajuster vos activités en fonction de leur capacité. Tant que votre chien est en forme, des marches quotidiennes ou des petites séances de baignades sont des excellentes façons de le garder actif. Rester conscients de ses limites et offrez-lui plus de période de repos entre les activités.
• Les besoins en alimentation changent. Il est préférable de lui donner de la nourriture pour chiens séniors. Il est très probable que son appétit diminue ou qu’il ait de la difficulté à manger une grande quantité de nourriture. Vous pouvez ajouter un troisième repas journalier pour davantage diviser ses portions. Discuter avec votre vétérinaire ou un professionnel en alimentation canine des bénéfices à ajouter à son alimentation certains produits comme la glucosamine et la moule verte.
• Continuer vos visites annuelles chez le vétérinaire. À cet âge les chiens ont parfois besoins de plusieurs visites par années selon leurs états de santé. Une analyse sanguines annuelles peut être une bonne chose à faire.